Le matériel utilisé

Au cours des âges, le matériel utilisé pour explorer les grottes et cavernes à évolué.
Si nous avons toujours en mémoire les hommes préhistoriques avec leurs torches, et les spéléologues modernes avec leur lampes acétylènes et moderne, qu'en est il du reste du matériel : vêtements, cordes, échelles, casques et autres protections ? Ou trouvait on ce matériel ?
Aujourd'hui, les magasins regorgent de matériel homologué, mais avant ?

Mais surtout, quelle est la "réponse" que nous apportent les bandes dessinées ?

  1. Les cordes
  2. Les échelles
  3. L'éclairage traditionnel
  4. L'éclairage moderne
  5. L'éclairage de SF
  6. Le bateau, la plongée
  7. La ligne téléphonique
  8. Matériels divers
  9. Matériels de science fiction

1. Les cordes

A l'époque romaine, la progression verticale est des plus physique : une bonne corde, tressée soigneusement avec des lanières d'écorces et c'est partis !
Le problème de la résistance de la corde reste posé et sera vérifié .... in situs.

Ici, le jeune Alix tresse lui même sa corde pour explorer une cheminée de ventillation d'une mine avant de descendre à la force des bras.

Antoine Sèvre, jeune moine du XVIème est tombé accidentellement dans un gouffre du plateau des Causses. Il va être secouru par des chiffoniers passant à proximité. N'ayant pas de corde, ceux-ci vont en réalisant une en nouant des draps entre eux.

 

Plus tard, au XIX°, en plein Far West, Blueberry descend dans une mine à la force des bras et avec une corde amarrée ... sur une winchester !. Cela fait un peu cow-boy comme technique, si encore le fusil n'était pas placé dans la partie la plus large de l'entrée, et les 2 hommes pendus dessus en même temps !

Pour une descente en rappel simple, sans remonté, il reste la technique des alpinistes en passant la corde en S autour du corps. Blake et Mortimer utiliseront cette technique au cours de leur exploration, après avoir perdu une bonne part de leur matériel.

Deux spéléologues, rencontrés par Line, descendent dans un puits porter secours à deux de leurs confrères blessés. La encore, la technique de descente ressemble beaucoup aux méthodes utilisées par les alpinistes. Nous sommes dans les années 60, et les techniques spéléo ne se sont pas encore spécialisées.

Pour la remonté des blessés, la solution utilisée est tout en muscle (pour celui qui tire en haut). La victime ceinturée au tour des côtes doit avoir du mal à respirer.

Le spéléologue valide remontant tout à la force des bras (et toujours sans éclairage !)

A la même époque, dans les années 60/70, pour facilité la monté et la descente des grands puits, les spéléologues installaient parfois des treuilles, manuels ou électrique. C'était un confort et un gain de rapidité pour les explorateurs. L'un d'eux eu cependant une conséquence tragique, ce fut l'accident de Loubens à la Pierre St Martin. C'est cet épisode qui est racconté dans le Journal de Tintin de l'époque.

Voici une vue rapide du treuil :

Un autre treuil est présenté dans la BD le Club des Cinq. A l'occasion d'un accident spéléo dans un gouffre, le spéléo secours est appelé. Celui-ci installe un treuil pour faciliter la monté et la descente des secouriste, ainsi qui, personne ne le souhaite, remonter les corps des victimes. Mais heureusement il n'y aura pas de blessés. (remarque : la BD date de 1986)

La monté et la descente se fait dans une sorte de harnais bien particulier, et assez étrange.

Suite à l'accident spéléo survenu à Jeannette Pointu et ses amis, les secours spéléo installent un treuille électrique pour aider à descendre les secouriste et leur matériel.


Une sorte de treuille en bois va être construit par Sylvain ( BD Sylvain et Sylvette) pour descendre un puits et porter secours à Renard qui est blessé. Sylvain et Sylvette vivent dans un environnement campagnard proche du début du (XX°) siècle. La technique ressemble un peu à celle de Martel.


Un autre treille utilisé dans des conditions très proches de l'utilisation spéléo des années 60-70 est celui mis en oeuvre par la patrouille des Castors dans leur exploration du gouffre El Demonio dans les Pyrénées.


Plus tard c'est un treuil différent qu'ils vont utiliser pour ce même gouffre : un treuil installé dans un hélicoptère ! (leur treuil étant détruit).


Toujours dans les pyrénées, mais avec un matériel plus archaïque, Bibi Fricotin et ses amis tentent l'exploration d'un gouffre. La poulie du treuil est une simple branche d'arbre, et la nacelle une balançoire.

Pour poursuivre leurs explorations, ils vont moderniser leur installation, mais en conservant la technique du treuil.

Pour faire descendre la petite Penny dans une grotte marine, la méchante Médusa utilise un treuil avec un simple seau (Journal de Mickey).

Avec la spéléologie moderne, les techniques de descente ont bien évoluées. Les cordes, baudriers et descendeurs facilitent grandement la progression. Dans cette aventure de Jules nous voyons une équipe de spéléologues descendre le puits d'accès d'un vaste gouffre en toute sécurité, pour porter secours à leur ami Roméo, maladroit, mais chanceux au possible.

Pour la remontée, les bloqueurs permettent de remonter en toute sécurité, et sans trop d'effort. A condition que la corde soit bien attachée bien sûr !. Nous noterons une petite erreur technique sur le dessin, Hubert utilisant un descendeur à la place du Croll, ce qui n'est pas très standard. Cela peut marché, mais c'est plus "sportif" (cette technique est plutôt utilisée dans les travaux acrobatiques qu'en spéléo car elle présente des intérêts dans ce cas précis).

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