L'exploration, la progression sous terre

L'exploration des grottes et cavernes présente différents obstacles qu'ils soient physiques, techniques où psychologique. Ces difficultés sont parfois amplifiées par le manque de moyens ou les périodes antiques compliquent la tâche. Il devient intéressant de comparer, au cours des âges (et toujours à travers la bande dessinée, les moyens mis en oeuvre pour franchir les différents obstacles.

  1. La verticale : descente et remonté de puits
  2. La verticale : l'escalade de puits
  3. La désobstruction, l'exploration
  4. L'exploration scientifique
  5. Les passages étroits
  6. Le saut
  7. La plongée souterraine
  8. Autres technique

7. La plongée souterraine

Si l'exploration souterraine a longtemps été limité par le manque et le coté rudimentaire du matériel des explorateur durant des siècle, ce problème était encore plus criant concernant la plongée souterraine. Mais la BD nous montre que cependant, rien n'est impossible. Pour Thorgal, viking valeureux et déterminé, devant absolument quitter sa prison à ciel ouvert pour sauver sa famille, ainsi que sa propre vie, il va se lancer dans une exploration inédite en apnée sans éclairage dans une perte karstique. Si cet exploit semble irréaliste (la probabilité de succès est pratiquement nulle (à moins d'une grotte très courte), elle n'est pas sans rappeler l'expérience célèbre d'un spéléologue (Mr Casteret dans la grotte de Montespan) qui a plongé nu un siphon dans une grotte avec des bougies (éteintes) dans une poche étanche (voir la page de liens sur l'histoire de la spéléo). Il faut dire que le siphon ne faisait qu'une dizaine de mètres de long. Et puis avec Thorgal, ... nous sommes dans une BD

Pour Blake et Mortimer, coincés dans une grotte qu'ils explorent, leur seule sortie est pour eux aussi de suivre la rivière et de "plonger le siphon". Nous sommes au XX° siècle, dans les années 60, et la technique de la plongée en apnée est aussi employée. Notons que le plongeur ne semble pas avoir d'éclairage. Mais le minerais d'orichalque qui orne la parois lui donne peut être une clarté suffisante ?

Pour Line et ses amis, c'est une autre paire de manche, ils doivent tous les 5 franchir un siphon inconnu pour aller sauver les victimes d'un crash aérien localisées dans un secteur innaccessible de la montagne. Ils vont donc se lancer à la suite de Bernard qui part faire une reconnaissance. Autant dire que les techniques utilisées sont bien précaire et extraimement risquées. D'autant que la rivière et en crue et que son niveau devrait monter rapidement. Nous sommes là face à une situation d'urgence et des actions héroïques, bien loin des conditions réelles et réalistes.



Pour Line qui manque d'expérience, la plongée sera plus juste encore, elle sera repéchée de justesse !


Pour les 2 derniers, la situation sera encore plus épique. L'un des participant panique et refuse de plonger. Robert va donc l'amener de force, ficellé à lui. Autant dire que dans un siphon en crue, cette situation est irréaliste ! (mais c'est tellement beau). Heureusement, tout se termine bien.

Coincés dans une grotte marine après l'effondrement du plafond de la cavité, Jeannette Pointu et ses amis vont tenter de rejoindre la surface en plongeant en apnée à la recherche d'une autre issue. Jeannette plonge la première guidée par ... un phoque.

La première plongée siphon que vont réaliser les jeunes scouts de la patrouille des castors, sera dans une grotte de Braslavie pour pénétrer dans le réseau souterrain complexe de grottes gardés par l'armée. Cette plongée périlleuse se fait sur les traces d'un jeune berger qui l'aurait réalisée accidentellement quelques décénies plus tôt.





Pour pénétrer dans une grotte en crue, et aller sauver deux jeunes filles prises en otage par des bandits en cavale, les scouts de la patrouille des castors vont commencé par plonger en apnée le siphon d'entrée. Ce n'est pas la première fois pour eux, et leur technique est bien au point.



Pour Gaspard de Besse, au XVIII° siècles, la plongée se fera forcéement en apnée. Il enquête sur des disparitions mystérieuses dans un lac de son village et cherche a résoudre l'énigme posée. Pour cela il va plonger le lac, malgrès le danger (déjà 2 disparuts), et découvrir ce que manigance un riche seigneur qui a acheté une maison près du lac. Un passage secret relie en fait le lac avec la grotte située sous la maison, d'ou les mystérieuses disparitions.



Les 4 as sont enfermés dans une grotte qu'une grande compagnie pétrolière veut faire sauter. Pour sauver leur vie et celle d'une multitude de petit dinosaures qui vivent ici, Lastic va plonger en apnée un siphon en espérant ressortir en mer (C'est une BD pour les enfants).


Dans le désert, un groupe de touristes trouve fortuitement une grotte (La proie du Scorpion). Parti en exploration dans la caverne ils découvrent des crocodiles. Obligé de fuir rapidement, ils plongent un court siphon afin de pouvoir échaper aux monstres.

Pour poursuivre l'exploration scientifique de la grotte qu'ils ont découverte, Bibi Fricotin va plonger en apnée le siphon de la rivière. A noter que cette plongée extrême ne s'inscrit pas dans une logique de survie, mais juste d'exploration, c'est bien rare pour une plongée en apnée. Mais cela n'empêchera pas les innévitables péripéties de cette activitée à haut risque.


Autre plongée siphon en apnée, pour s'évader de la prison du sultant en plein désert d'Arabie, le chevalier Percevan va plonger la rivière souterraine qui allimente le puits où il était esclave.

Après cette plongée réussit, sa jeune collègue d'évasion ne va pas tarder à le suivre.

Toujours en apnée, mais plus original encore, dans la mythologie grecque Atalante va rechercher l'aide d'une puissante sorcière. Mais celle-ci vit au fond d'une grotte marine. C'est donc avec des dauphins comme "tracteur" qu'elle va plongée avec son amie.

A notre époque les plongeurs disposent de matériel permettant d'aller très loin sous terre et sous l'eau (plusieurs kilomètres). Ce matériel, différent de celui d'une plongée classique en mer, est adapté au milieu spécifique de la plongée souterraine (redondance du matériel, protection contre les chocs, ..). Pour Jules et ses amis, coincés sous terre lors d'un accident spéléo, les secours tentent d'abord de les rejoindre par un siphon en plongée classique. Mais la crue liée à un orage les bloquera. Même si l'auteur à fait des efforts remarquables d'information sur l'activité spéléologique, nous remarquerons tout de même quelques anomalies sur l'équipement du plongeur (pas de casque ni d'éclairage visible).

Yoko Tsuno et ses amis Vic et Pol, font un reportage télévisé sur la spéléologie et plus particulièrement le milieu subaquatique. Ils plongent donc dans une rivière souterraine pour faire leurs prises de vue. Là aussi, le dessinateur à oublié le casque pour les spéléonautes.

Jeannette Pointu, journaliste, fait un reportage sur la découverte d'une épave près de Marseille. Elle débute par une plongée en mer qui se transforme rapidement en une plongée en siphon dans une ancienne grotte aujourd'hui en parti noyée par la mer. Nous notons que le dessinateur est relativement bien renseigné sur les matériels et techniques de plongée sub-aquatique, même si dans ce cas il manque un casque et le doublement du matériel respiratoir (mais il s'agissait d'une plongée en mer au départ).


Une autre plongée en grotte marine va être réalisée par Bob et Bobette. Mais cette grotte près de Monaco est beaucoup plus peuplée, ce qui posera un grave problème a Bobette (mais elle s'en sortira bien sûr).


Un autre plongeur intervient aussi dans le même secteur nous le voyons avec son matériel.

Plus tard Bob et Bobettes auront même des problèmes pour ressortir de la grotte

Ce n'est pas vraiment une siphon dans une grotte, mais presque. Ce lac de la montagne Autrichoise comporte à mi pronfondeur un mur mouvant et infranchissable de tronc d'arbres empéchant toute descente au delà. Au fond du lac gisent des camions avec un stock de billet ainsi que les planches à billets pour en faire d'autres. C'est le trésor de guerre du troisième reich. Mais Jacque Le Gall va le percer et atteindre ce trésor convoité par tous les services secret de la planète. Ce ne sera que pour se retrouver coincé quelques minutes plus tard sous le mur de tronc d'arbre. La BD date des années 60, et les techniques de plongée également.

Dans la BD Remous, nous voyons une histoire courte raccontant une plongée en rivière dans une grotte. Le plongeur (très expérimenté) part à la recherche d'ossements préhistoriques tombés accidentellement dans le court d'eau. Cette BD de 1964 nous montre les techniques de plongées spéléo de l'époque (pas de casque, ni d'étrier sur les bloques, plongeur tenu par une corde).

Pour ne pas avoir à plonger, ou si celle-ci s'avère trop problématique, le spéléologue peut être amené à pomper le siphon. C'est ce qui s'est passé dans les grottes de Han en 1959. Mais suite à un orage et une crue rapide, il a fallut envoyer un plongeur pour secourir la jeune fille coincée derrière. Cette histoire vraie est racontée par l'Oncle Paul.

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