L'exploration, la progression sous terre

L'exploration des grottes et cavernes présente différents obstacles qu'ils soient physiques, techniques où psychologique. Ces difficultés sont parfois amplifiées par le manque de moyens ou les périodes antiques compliquent la tâche. Il devient intéressant de comparer, au cours des âges (et toujours à travers la bande dessinée, les moyens mis en oeuvre pour franchir les différents obstacles.

  1. La verticale : descente et remonté de puits
  2. La verticale : l'escalade de puits
  3. La désobstruction, l'exploration
  4. L'exploration scientifique
  5. Les passages étroits
  6. Le saut
  7. La plongée souterraine
  8. Autres technique

2. La verticale : l'escalade de puits

Une autre technique pour remonter un puits vertical est de placer tout simplement une échelle. Cette échelle étant plus ou moins sophistiquée, généralement une simple échelle de perroquet (problème d'encombrement et de transport jusqu'au lieu d'escalade). Cette technique est encore employé en spéléologie moderne c'est le mat d'escalade. Pour Thorgal et Kriss de Vanlor, acculé dans un cul de sac, en proie au feu qui avance, la grotte qui s'ouvre en pleine falaise est la dernière chance. Pour l'atteindre ils utiliseront un superbe mât d'escalade : un pin de tail suffisante et bien placé. Il faut dire que Kriss, pour couronner le tout, à une cheville cassée.


Autre technique de remonté : le lancer de corde autour d'une aspérité de la roche permettant ainsi d'atteindre un point plus haut.Cette technique demande une configuration de la cavité très particulière (pour ne pas dire exceptionnelle). C'est se que vont faire les scouts de la patrouille des castors pour se sortir d'un mauvais pas. Cependant, la description de cette escalade est complètement rocambolesque, pour ne pas dire totalement irréaliste. Ils vont remonter 180m de puits avec du cable d'acier (utilisé normalement pour un treuil), en remontant à la force des mains (totalement impossible sur du cable de 5mm) et en projetant la corde avec un arc bricolé avec des bouts de bois de pin tombés dans un gouffre (à vous de juger : premiet jet de la flèche à 80m de haut!). Dommage que ce passage beaucoup trop "héroïque" entame totalement la crédibilité de toute la BD.





La remonté est plus facile lorsque le puits est étroit et offre de bonnes prises, ce sera le cas pour Stany Derval qui remonte un puits dans une grotte, le puits menant à un vieux château fort.


La même configuration va se retrouver pour les scouts de la patrouille des castors. Ils explorent aussi une grotte qui communique à un vieux chateau via des souterrains. Ils vont remonter en opposition via un vieux puits.

La même technique, mais en sens inverse. Jacques Le Gall descend un puits dans une crypte à la recherche d'une issue de secours (il est emmuré). Nous observons une belle technique de descente en opposition.

Pour les scouts de la patrouille des castors, lors de leur première expédition spéléologique, ils vont effectuer une escalade semblable, mais dans une cheminée souterraine naturelle. La grande difficulté provient des énormes panaches de vapeur d'eau chaude émis par une source thermale dans la grotte et qui remontent par cette même cheminée.

Pour "Trois mains", la remonté d'une vieille citerne, qui ressemble étrangement à un aven, sera l'épreuve ultime de sa formation. Elle lui permettra de rentrer dans le groupe de guerriers de la meute de l'enfer. Cette épreuve validera ses capacités d'agilité tout en lui enseignant le dernier point essenciel : monter sans jamais s'arrêter. Cette escalade en libre est d'autant plus impressionnante (et irréaliste) que "Trois mains", n'a qu'une main de valide, l'autre ayant été amputé.




C'est une technique d'escalade très "montagnarde" et musclée que Pif et Hercule vont pratiquer lors de leur exploration. Nous voyons Hercule tenir à main nue la corde qui retiend 3 de ses compagnons. C'est une BD pour enfants, ou la réalité est bien loin des préoccupations ... (-;

Une version très "Far-West" de la remonté de puits nous est présentée par Oeil de Perdrix. Lancer de corde, amarrage sur stalactite et "tarzan".

Pour Marlysa, jeune femme guerrière d'un monde médiéval-fantastique, sa quête va l'entrainer jusqu'au repère du Waltras. Pour entrer dans sa grotte en pleine falaise, elle va faire une escalade en libre avant d'envoyer une corde en chanvre à ses amis qui grimperont à la force du poignet.

Pour la descente de puits, c'est plutôt la technique pendu en bout de corde et assuré du haut.

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